Alors voici un exercice d'écoute;....
Ecoutez et remplissez les espaces....
Paroles «Infirmière»
Les filles parlent- pas de transcription des dialogues des filles-
J'ai besoin de toi comme d'une infirmière
quand je me demande ............... je fous ici
et que je colle ma tête pendant
des heures sur l'....................
tétanisé, assommé, incapable de ..............
J'en ai marre de ............ ............................
J'en ai marre de faire comme si
Tout me glissait dessus
J'en peux plus d'entendre les sirènes
même à travers le double vitrage
On prend les mêmes et on recommence
Je m'étais décidé........sortir parce que
je ........................... plus d'être chez moi
Je suis allé............................. des gens
dans un de ces pubs irlandais
merdiques qu'on trouve sur
les grands boulevards
A une table sur ma gauche
y avait un groupe de filles
................ une qui m'a tout de suite..............
Elle était un peu mate de peau
mais avec des cheveux châtains clairs
ou blonds ................... je sais jamais
Mais surtout elle avait l'air douce
bienveillante et sereine
comme si elle avait pas renoncé
à rien, comme si elle avait jamais
douté .................. la beauté du monde
ni de ..................... des hommes
Je me suis fait quelques films
osés mais jolis, restait tout de même
à établir le contact
...................est impossible ........ faire en réalité
On nous le fait croire dans les films
mais c'est une vaste ...........................
Ça m'est retombé dessus d'un coup
Je me suis senti seul, triste et fatigué
J'y arrive pas sans toi,
J'arrive plus à encaisser
Comment est-ce que ça va se finir ?
Comment est ce que je vais faire ?
J'ai besoin de toi comme d'une infirmière,
que tu répares ma tête et mes sentiments
qui fonctionnent plus bien
Que tu .................... mes stocks de sérotonines
que tu me ......................... que c'est rien
J'ai compris que tu voulais pas de moi
pour l'instant, mais je me force ............ croire
qu'avec du temps
tu changes ................. et dans mes nuits
je rêve encore que tu m'..................... danser
jusqu'au matin
Sur la musique, on va on vient,
On s'éloigne et on revient
Puis tu t'élances et je te tiens
Je te retiens du bout des doigts
pour te ............................. contre moi
Sur la musique, on va on vient,
Corps contre corps, main dans la main
Plus rien n'existe, plus rien ............. rien
Quand je te tiens du bout des doigts
pour te ramener contre moi
Je me suis fait tirer de mes pensées
de la.................. façon possible :
Une grande claque sur l'épaule,
le truc .............. je déteste
envoyée par un ................... rugbyman
pas très discret,
un gars ............ je connaissais un peu
Alors ça va l'artiste ?
Il me dit : Les amours, tout ça ?
D'ailleurs aux concerts tu dois bien
te faire plaisir, mon salaud !
Le genre de choses ............. met tout de suite
super..............................,
............. te rapproche encore un peu plus
de l'eunuque dans son harem
Je lui réponds que ça,
c'est ........ un mythe complet,
soit c'est.......... et mes petits camarades
qui sommes des manches
Évidemment, il se met .................me charrier,
me dit que c'est pas possible,
que j'ai un problème, que je suis pédé
Pauvre vieux, si tu savais combien
............. fois, je me suis .................... la question,
sincèrement qu'est-ce qui déconne chez moi ?
Pourquoi ............ qu'il y en a une qui est
gentille, je me barre en courant ?
Ça m'est retombé dessus d'un coup,
je me suis senti seul, triste et fatigué
J'y arrive pas sans toi, j'arrive plus
............ encaisser
Comment est-ce que ça va se finir ?
Comment est-ce que je vais faire ?
J'ai besoin de toi comme d'une infirmière,
que tu me dises que je suis hors de danger
que mon état va s'.............................
Que tu passes ta main dans mes cheveux,
que tu................. ma vie pour en faire
quelque chose de ......................
J'ai compris que tu voulais pas de moi
pour l'instant,
et je me force ........ croire qu'avec du temps
tu changes ...................s, et dans mes nuits,
je rêve encore que tu m'....................... danser
jusqu'au matin
J'ai besoin de toi comme
d'une cigarette ou d'un ...................
A chaque fois que je dois sortir
dans la foule
Je me dis que ça peut pas être comme ça,
qu'il doit y avoir autre chose
Jusqu'ici j'ai pas trouvé des ............
de raisons d'exister
Mais j'ai besoin de croire en quelque
chose ............. profond, de solide
J'ai besoin d'être porté par un espoir
Je voudrais faire l'effort permanent
et sublime
Je voudrais être à tes côtés, simplement
Pour que la vie ne..................... jamais nous
mettre à genoux
J'ai besoin de toi comme d'une infirmière,
que tu m'aides à trouver le ........................,
qu'on se réveille dans des draps blancs
Que tu dises que c'était qu'un
mauvais rêve,
que tout ça c'est ....................... moi
maintenant
J'ai compris que tu voulais pas de moi
pour l'instant,
mais je me force ........... croire
qu'avec du temps,
tu changes ..............., et dans mes nuits,
je rêve encore que tu m'......................... danser
jusqu'au matin
Sur la musique, on va on vient,
On s'éloigne et on revient
Puis tu t'élances et je te tiens
Je te retiens du bout des doigts
pour te ramener contre moi
Sur la musique, on va on vient,
Corps contre corps, main dans la main
Plus rien n'existe, plus rien de rien
Quand je te tiens du bout des doigts
pour te ................................ contre moi
Barre-toi ! Casse toi j't'ai dit, qu'est-ce qu'il te faut de plus, t'en as pas vu assez ?! Et arrête de m'regarder comme ça, t'as rien écouté, t'as rien compris ? Comment j'dois t'le dire pour que ça imprime ? Écoute pauvre conne, j'suis pas quelqu'un de bien, j'suis pas une belle personne. J'suis une sale bête, une bouteille de gaz dans une cheminée et j'vais finir par te sauter au visage si tu t'approches trop comme ça, t'es avec les autres. Mais tu sais pas de quoi tu parles, j'ai essayé ça sert à rien. On change pas, on change jamais. Et quand bien même de toute façon ici y a pas de deuxième chance, on efface pas les ardoises. Me dis pas que t'es pas au courant ? T'as pas vu, c'est imprimé partout ; dans les journaux, sur les écrans, dans le regard des gens. C'est même écrit en grand sur les immeubles, la nuit, quand les gens bien comme toi sont endormis. C'est marqué en rouge ; Tu nais comme ça, tu vis comme ça, tu canes comme ça. Seul à poil face à ton reflet, avec ton dégoût de toi-même, ta culpabilité et ton désespoir comme seul témoin. Non crois-moi, tu veux vraiment pas que j'aille plus loin parce-qu'au mieux ça t'empêchera de dormir et au pire ça te donnera en vie de me cracher à la gueule. Alors avant que j'me transforme encore une fois, pars en courant. Fuis-moi comme le choléra.
Non j'ai braqué personne, planqué personne, butté personne. Mais j'suis un voyou c'est comme ça qu'on dit tout simplement. J'ai fait des choses que j'regrette suffisamment, suffisamment pour y penser tout le temps. J'pourrais te donner un million de bonnes raisons pour qu'on m'attrape, qu'on m'casse les genoux et qu'on me cloue au pilori. Et si un jour on vient me chercher j'résisterai pas, j'sortirai les mains sur la tête sans faire d'ennuis. Mais avant que ça arrive j'voudrais que tu saches que j'ai compris que j'passe mes nuits entre cacheton et insomnie. Et que j'vais me battre pour reconstruire un apprenti et repenti et tant pis si ça m'prend toute une vie.
Pardon ? Que j'parle un peu moins fort ? Ah on vous dérange en fait, merde. Et bah si on te dérange tu te casses ou sinon tu fermes ta gueule tu regardes ton assiette et tu nous fous la paix 5 minutes le temps que j'termine. Tu peux faire ça ? Qu'est-ce qu'il y a ? Ça te gêne qu'on te coince comme ça devant tout le monde ? Bah ouais c'est chiant j'comprends mon gars, mais dis-toi que t'as de la chance toi, toi t'es né bien comme il faut, t'es solide, t'es cohérent, tu mets personne mal à l'aise dans les restaurants. Tu dors bien sur tes deux oreilles, t'es un bon petit français, t'es beau, t'es bien. T'es comme un magazine de déco, comme une maison d'témoin. Ça t'arrive pas ces choses-là, hein ? Tu vois absolument pas de quoi j'parle. Eh bah ouvre pas trop la porte de ton placard alors, tu pourrais être surpris. Ça va te faire tout drôle le soir où les choses que tu pensais avoir enfouies.. Faut savoir qu'en fait, elles étaient là juste là planquées sous le tapis. Elles sortent une main puis te plantent une seringue dans le pied avant de disparaître. Et alors là, ça te prend à la gorge, comme des odeurs d’ammoniaques. Ça te colle des sueurs froides, t'as les dents qui claquent. Mais non j'me calme pas ! J'me calme pas, il sait pas ce que c'est lui, il sait pas ce que c'est qu'd'être un crevard, d'être mal foutu, d'être une crasse, un pantin. D'être le terrain où le bien et le mal s'affrontent.
Non j'ai braqué personne, planqué personne, butté personne. Mais j'suis un voyou c'est comme ça qu'on dit tout simplement. J'ai fait des choses que j'regrette suffisamment, suffisamment pour y penser tout le temps. J'pourrais te donner un million de bonnes raisons pour qu'on m'attrape, qu'on m'casse les genoux et qu'on me cloue au pilori. Et si un jour on vient me chercher j'résisterai pas, j'sortirai les mains sur la tête sans faire d'ennuis. Mais avant que ça arrive j'voudrais que tu saches que j'ai compris que j'passe mes nuits entre cacheton et insomnie. Et que j'vais me battre pour reconstruire un apprenti et repenti et tant pis si ça m'prend toute une vie.
Comment tu peux penser que tu tiens à moi si moi-même j'y tiens pas ? Pourquoi tu dis que tu m'aimes alors que moi-même j'me déteste ? Pourquoi t'es là, pourquoi tu restes ? Comment est-ce que tu peux penser que tu tiens à moi si moi-même j'y tiens pas ? Pourquoi tu dis que tu m'aimes alors que moi-même j'me déteste ? Pourquoi t'es là, pourquoi tu restes ?
Non pas ce soir, pas ce soir laisse-moi s'il te plait. Non j'veux pas y aller, j'veux pas rentrer, j'veux pas dormir. Et surtout, non, j'veux pas parler. Ce soir j'veux juste hurler, j'ai besoin d'ouvrir les vannes, tu comprends ? De tout lâcher comme un puceau qui ment, de hurler mes mots pesants avec ma voix d'adolescent qui a jamais mué. De hurler ma peur d'abandon, ma recherche phonétique d'attention, mon besoin de reconnaissance en permanence comme un chien, des caresses. Mes tentatives désespérées d'me faire passer pour un mec que j'suis pas, et que j'serai probablement jamais ! De hurler mon absence de courage, ma cruauté, ma politesse maladive, mon optimisme débile, mon zèle dangereux, mes réflexions à la con. Mes excès de colère, ma culpabilité bidon, ma sexualité en vrac et mes fantasmes tordus. De hurler ma peur panique des autres, ma mesquinerie sournoise, mes regrets, mes erreurs, mes névroses, mes obsessions, mes méta-obsessions. Ma phobie de la douleur, de la perte, du suicide, de la dépression.
Non j'ai braqué personne, planqué personne, butté personne. Mais j'suis un voyou c'est comme ça qu'on dit tout simplement. J'ai fait des choses que j'regrette suffisamment, suffisamment pour y penser tout le temps. J'pourrais te donner un million de bonnes raisons pour qu'on m'attrape, qu'on m'casse les genoux et qu'on me cloue au pilori. Et si un jour on vient me chercher j'résisterai pas, j'sortirai les mains sur la tête sans faire d'ennuis. Mais avant que ça arrive j'voudrais que tu saches que j'ai compris que j'passe mes nuits entre cacheton et insomnie. Et que j'vais me battre pour reconstruire un apprenti et repenti et tant pis si ça m'prend toute une vie.